Etude de cas : les Alpes du Nord, des environnement vulnérables et valorisés
Les Alpes, un milieu contraignant présentant de nombreux risques
- Aléa
Evénement naturel brutal susceptible de se produire (séisme, éruption volcanique, tsunami, tempête, sécheresse,...)
- Contrainte
Facteur naturel qui gêne, limite ou empêche une activité humaine.
- Risque
Aléa susceptible de perturber momentanément ou durablement les activités humaines, menaçant les vies et les biens.
Les principales contraintes du milieu alpin : froid, altitude, pente
Les principaux risques du milieu alpin : avalanches, crues, mouvements de terrain
De nouveaux risques et contraintes avec le changement climatique : diminution de l’enneigement, manque d’eau, effondrement de glaciers
La mise en valeur des ressources alpines
La pente, la neige et les nombreux cours d’eaux sont des ressources depuis le XIXe siècle :
– création de barrage et de centrales hydroélectriques pour produire de l’électricité
– création de stations de sport d’hiver, et d’axes routiers en fond de vallée pour la circulation des touristes
Ces activités ont transformé la vie économique de nombreuses vallées alpines. Cependant, ce modèle de développement est remis en cause par le changement climatique. Les stations de basse altitude souffrent de la baisse de l’enneigement qui nécessite d’importants investissements pour produire de la neige artificielle.
Les risques montrent la fragilité des relations entre les sociétés et leurs milieux
Des sociétés menacées par une aggravation des risques
- Vulnérabilité
Faiblesse d’une société humaine donnée face à un risque. Plus la société est pauvre et souffre d’un retard de développement, plus sa vulnérabilité est grande en raison d’un manque de capacité à prévenir le risque ou à faire face à ses conséquences.
Parmi les risques naturels, les risques climatiques sont susceptibles de connaître une forte augmentation en raison du changement climatique. Or les sociétés sont inégalement vulnérables face aux risques naturels, qu’ils soient climatiques ou autre.
Séisme d’Haïti (2010) | Séisme du Tohoku, Japon (2011) | |
---|---|---|
Magnitude | 7 | 9 |
Victimes | 220 000 | 15 000 |
Montant des dégâts | 7,8 milliards de $ | 150 milliards de $ |
Les sociétés faiblement développées sont très vulnérables sur le plan humain : les catastrophes y font plus de victimes car elles n’ont pas les moyens de les prévenir (éducation de la population, normes de construction adaptées,...). Les dégâts matériels y sont plutôt faibles car il y a peu de choses à détruire, en revanche ils sont plus longs à réparer car elles n’ont pas les moyens de le faire.
Les sociétés développées sont plus vulnérables aux dégâts matériels, car elles offrent plus de choses pouvant être détruites (bâtiments, infrastructures de transport,...). Cependant, elles ont les moyens de développer des outils de prévention des catastrophes naturelles et des services de secours, ce qui limite le nombre de victimes. Enfin, leur niveau de richesse leur permet de réparer rapidement les dégâts matériels.
Des sociétés en quête d’une adaptation durable aux risques
Alors que le Merapi est l’un des volcans les plus dangereux du monde, 800 hab/km² vivent à ses pieds.
Les sociétés humaines peuvent s’adapter aux risques naturels (exemple du risque volcanique étudié en classe). Cependant le changement climatique, l’accroissement démographique et la hausse du niveau de développement modifient en partie les équilibres traditionnels.